La pathologie est en effet la première cause d’invalidité au travail, précise l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pourtant, par honte, par sentiment de culpabilité ou par peur de perdre leur emploi, les salariés concernés ne reconnaissent que très rarement souffrir de cette maladie sur leur lieu de travail. Car selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), environ un million de Camerounais souffrent de dépression. Un tabou qui détruit la vie de milliers de personnes. S’appuyant sur des données compilées en 2023, l’OMS estime que 3,8 % de la population mondiale souffrent de dépression et que 5 % des adultes dans le monde sont touchés par cette maladie. Cela concerne 4 % d’hommes et 6 % de femmes.
La nature multiforme de la dépression implique des interactions complexes entre des facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les événements indésirables de la vie, comme le chômage, le deuil ou les expériences traumatisantes, peuvent rendre une personne plus susceptible de développer une dépression. Alors que le Cameroun est confronté à un taux de chômage de 4 % et à une hausse du coût de la vie, il devient urgent de s’attaquer aux problèmes de santé mentale, comme la dépression.
La dépression peut en effet exacerber le stress et le dysfonctionnement, perpétuant ainsi un cycle de détérioration de la santé mentale et des conditions de vie. Face à ce défi, il est impératif de promouvoir, de protéger et de prendre en charge la santé mentale des enfants et des adolescents, recommande cette agence onusienne. Malheureusement, les interventions mises en place à ce jour sont insuffisantes, en raison d’un manque de leadership, d’investissement et de la réticence à aborder ces problèmes.
L’Unicef préconise également de prendre des mesures pour promouvoir la santé mentale de chaque enfant, protéger les enfants vulnérables et prendre en charge ceux qui sont confrontés aux problèmes les plus graves. Pour atteindre ces objectifs, toutes les parties prenantes doivent s’engager, communiquer et agir. Les initiatives de sensibilisation, de promotion de l’éducation en matière de santé mentale et d’amélioration de l’accès aux services de santé mentale sont des étapes cruciales pour soutenir les personnes touchées par la dépression et favoriser une société mentalement résiliente.
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